delicate.sound.of.thunder

TeenSong / Dérive

Lundi 8 mars 2010 à 16:58

 Dix secondes pour tuer tout mon courage et ma motivation accumulés en un week-end. Pour effacer mon sourire. 
Dix secondes pour que la vieille peur revienne. Celle de l'échec. Celle d'être incapable, de n'arriver à rien. Vraiment à rien.

De toute façon, ma vie c'est comme ça, en dents de scie. Aux moments heureux, vraiment heureux, succèdent invariablement la déchéance et le mal-être. Seule différence : le mal-être et la déchéance, je n'ai le droit de les exprimer qu'avec mon violon enfermée dans ma chambre. Sinon, rien. Personne ne s'en rend compte. Aujourd'hui j'ai fait la gueule une heure et puis voilà. Tout le monde même et surtout mon binôwme pensera que c'est fini.

Mais merde.
"Contre-performance."
"Je suis déçu."
"Qu'est-ce qu'il t'arrive ?"
"Je m'attendais à beaucoup mieux."
Le seul prof capable de me faire autant de mal.

Et une fois de retour à la maison avec l'envie de me jeter dans les bras de maman et de redevenir une toute petite fille qui aurait le droit de pleurer :  "De toute façon tu vas baisser, De toute façon c'est normal, De toute façon fallait t'y attendre & tu tiendras pas."

En même temps c'était prévisible. Puisque les périodes de sadness sont toujours là pour faire planer leur ombre sur les moments de bonheur, je m'y attendais. J'ai toujours cette retenue quand tout semble aller pour le mieux, de me demander quand est-ce que la vie, les choses, les gens se décideront à m'en mettre plein la gueule. Puisqu'à chaque fois, c'est imminent, et que de toute façon à chaque fois c'est plus dur.
Oui, c'était prévisible. Le gros coup de blues en voyant toutes ces magnifiques filles douloureusement minces à la fête de Clara. Le moment de solitude pendant l'impro en repèt. La fatigue du matin. La journée à bosser. Mon père en retard ce matin. La neige morte-née samedi. 
Und so weiter.


Quand même. Si on m'avait dit qu'un 15,5/20 en ds de physique-chimie me minerait à ce point,
je ne sais même pas si j'y aurais cru. 

Par MissPa le Vendredi 12 mars 2010 à 22:01
"Ces filles douloureusement minces"...Putain, mais TU es mince, toi! Je veux dire, tu n'as pas un bourlet de graisse et tu es toute en muscles, alors bon...si tu veux, on échange, pas de problème! Là tu sauras ce que c'est de vraiment complexer. Si je te dis ça c'est pas pour te vexer, mais ouvre les yeux: tu es sublime, alors ne te plais pas de ton apparence.
Pour le reste, je ne peux que te dire une chose: courage. Et je sais que c'est chiant à entendre. Je t'aime très fort.
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://delicate.sound.of.thunder.cowblog.fr/trackback/2974503

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast